Vaut-il mieux acheter ou louer en Angleterre ? Si investir à Londres ou en Grande-Bretagne ne vous fait pas peur, cela peut être une alternative intéressante à la location.
Pour elle, acheter un logement dans la capitale britannique reste un investissement rentable, même avec l’éclatement de la bulle immobilière qui a mis fin à la formidable envolée des prix.
Cela vaut encore la peine d’acheter en Angleterre
« A Londres en général, l’investissement dans l’immobilier marche toujours. Pourquoi aller payer plus pour un loyer que pour un prêt immobilier? Et pour ceux qui ont l’euro, c’est une bonne période étant donné la baisse de la livre. De toute façon, la pierre est toujours là: on ne perd jamais tout et, en cas de problème, le propriétaire peut toujours rajuster le loyer qu’il demande. Les prix ont reculé d’au maximum 20%, entre le pic de 2007 et le début de 2009. Nous sommes maintenant de retour sur un marché où les biens de qualité sont vendus très vite. C’était trop auparavant: le marché est maintenant plus sain. Il le fallait, cela ne pouvait pas continuer comme ça: à chaque fois, on remontait les prix de vente de 10% par rapport au prix affiché. »
Acheter en arrivant seulement si on a des amis et des conseils experts
« Il est bon d’acheter dès qu’on arrive si on des conseils corrects, des amis ou de la famille sur place et si tout est fixé: le prêt et l’apport financier. Mais il ne faut pas oublier l’aspect fiscal afin de ne pas payer plus d’impôts qu’il ne faut: il faut se faire conseiller par un expert et établir un plan fiscal avant de quitter la France. La clef de l’achat est de faire une très bonne recherche. Il faut vraiment visiter les différents villages de Londres, qui sont très différents, et vraiment découvrir avant de prendre une décision certaine. Il faut compter un minimum de trois mois pour finaliser l’achat. Si vous n’avez pas le temps de faire tout cela avant votre arrivée, mieux vaut alors louer, au début. »
Trouver un vendeur sérieux et se protéger
« La façon de vendre en Angleterre est tout à fait différente. Il n’y a pas d’échange de contrats jusqu’à une période de trois mois après l’accord verbal. Il faut donc avant tout trouver des vendeurs sérieux, des vrais vendeurs, et ne pas voir que le prix. On n’est jamais sûr et certain d’avoir scellé l’achat, avant d’avoir le contrat final. Et si le vendeur se rétracte, les frais qu’on aura déjà déboursés ne seront pas remboursés, comme les frais d’expertise ou de « conveyance » (transfert de propriété). Il faut faire enlever la propriété du marché dès qu’on fait une offre: pour cela, proposez au vendeur tant de plus que ce qu’il demande, à la condition que la maison soit retirée du marché, pendant au moins trois semaines à un mois. Mieux encore, on peut mettre sur la table, par exemple 20.000 livres pour une propriété de 500.000 livres, à la condition qu’il accepte de signer devant un avocat un pré-contrat qui fixe tous les détails. Cela devient de plus en plus courant afin d’éviter le « gazumping » (la surenchère). Mais on ne peut rien garantir et cela n’empêche donc pas qu’il faudra essayer d’aller le plus vite possible, entre l’offre et l’échange de contrats. »
Vendre ou louer quand on repart ?
« Le retour sur investissement à la location d’une grande maison familiale n’est pas très intéressant, à moins qu’on compte revenir à Londres. C’est plus intéressant pour un appartement, surtout s’il est petit. Dans ce cas, on peut également le garder pour ses enfants, s’ils viennent à étudier à Londres. Attention cependant à l’aspect fiscal: il faut parler à un spécialiste car le taux d’imposition devient plus important au bout d’un certain nombre d’années (sur les revenus de location). »